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  1. Pour commencer, peux tu présenter le groupe?

Il ne s’agit pas d’un groupe mais d’un projet solo, en home studio, qui date de 2006. Plusieurs chanteurs ont voulu enregistrer, à partir de mes textes, mais n’ont jamais été jusqu’au bout, c’est la raison pour laquelle la concrétisation du projet a été reportée plusieurs fois. J’avais trouvé une chanteuse, qui se débrouillait pas mal, elle m’a incité à former un groupe à partir de ce projet, on a donc cherché et trouvé des musiciens. Ensuite, elle n’arrivait pas à suivre, car elle n’arrivait pas à reproduire ce qu’elle avait enregistré sur l’album, car les versions des morceaux été légèrement différentes. Nous avons du nous en séparer, nous avons ensuite essayé plusieurs chanteurs mais ça n’aboutissait pas, même au niveau des autres musiciens, je n’ai pas trouvé les musiciens adéquat pour ce projet. Nous avons donc stoppé et j’ai repris à nouveau le projet en solo. J’ai deux autres projets solo, qui ont débuté à la même époque, un projet Brutal Death Metal : Katassamalass, qui est mon premier groupe que j’ai stoppé en 2000 pour divergences musicales, et un projet Black Metal : Invoking Demons. J’ai sorti deux albums avec Katassamalass (j’en prépare un troisième) et un album avec un Invoking Demons. Je suis issu du milieu Metal à la base mais j’avais envie aussi d’autre chose car j’écoute beaucoup de styles musicaux différents (rock, reggae, variété française, variété italienne, etc). J’ai 3 groupes, dans le milieu du Metal, car c’est dans ce monde que je connais le plus de gens : Devonian (basse, chant, Thrash/Death), Naked Evil (guitare chant, Black/Heavy/Thrash Metal) et Spectral Damnation (récemment, Black Metal, basse).

2. End Of The Violence semble être le fruit d’une volonté indestructible de ta part, c’est le cas ?

C’est le cas mais ça n’est pas le sujet de mon morceau et de l’album, et beaucoup de textes rejoignent ce concept, en plus de textes de vécu sur cet album. La fin de la violence, c’est simplement, un changement dans le monde, ce monde moderne et destructeur, géré par un pouvoir pervers et manipulateur qui veut que nous soyons leurs esclaves modernes. Je lutte contre cela, à ma façon, par la rébellion en musique, tout comme dans mon groupe Naked Evil où les sujets sont similaires mais les textes sont plus tournés dans un esprit où l’on combat le mal par le mal. La fin de la violence, c’est la fin des guerres, la fin de l’hypocrisie, la fin de la famine, la fin d’une société égoïste, pour un monde meilleur, une célébration de la paix.

3. Quelles sont tes influences ? Les titres sont tellement variées que je n’arrive pas vraiment à te trouver un style.

David Bowie, The Cure, Twisted Sister, Litfiba (rock italien), ZZ Top, Ligabue (rock italien), Placebo, Iggy Pop + des compos dont aucune influence, c’est pour cela que je qualifie ce projet de Rock Fusion. Comme pour mes autres projets, je m’inspire de morceaux que j’aime. J’essaie de faire un morceau dans le même style et au final, il ne ressemble pas à ce que je voulais faire, mais cela me permet de construire un morceau dont je suis content du résultat.

4. Une partie de l’album me semble autobiographique, je me trompe ?

Tout à fait : mes joies, mes peines : déceptions amoureuses, décès de personnes chères à mes yeux disparus trop tôt, révolte, invitation à changer les choses pour que le monde change, de manière très petite, mais il vaut mieux faire de petites choses qui font avancer que de ne rien faire du tout et subir. Cela me fait du bien d’écrire sur mon vécu et mes envies pour un monde futur.

5. Hormis la partie autobiographique, quels sont les thèmes de vos chansons ? L’écologie et la paix semblent particulièrement te préoccuper.

Comme je viens de le dire : la révolte contre les injustices et donc l’envie de justice, le vécu avec une certaine morale, les joies de ma vie (Ilona est une chanson pour ce que je ressens pour ma filleuile) et une chanson que j’ai rajouté pour encourager ma courageuse maman pour son combat contre le cancer (mais on a trouvé le traitement adéquat et cela se passe bien). L’envie de changements positifs pour ce monde moderne où l’on nous empoisonne avec la nourriture et les boissons, la pollution dans l’air et où nous sommes manipulés. Nous sommes toujours des esclaves du pouvoir, mais des esclaves modernes, mon grand combat de toute une vie. L’écologie et la paix sont donc mes réelles préoccupations effectivement.

6. Où en est le groupe en cette année 2020 et une tournée est-elle prévue ?

Comme je l’ai dit, il s’agit d’un projet solo et pas d’un groupe, je compte faire un deuxième album car j’ai encore plein d’idées musicales et pour des textes et je n’exclue pas, comme sur d’autres projets, la collaboration avec des musiciens que je connais (Patrick Di Venti de Hell Patrol, cover de Judas Priest, qui est un bon ami, a composé et enregistré certains solos dans Secret Faces) pour le chant, solo ou autre.

7. Tu as un message pour tous les groupes de rock français qui tapent la galère pour enregistrer un disque ?

Faites ce que vous aimez, faites-le avant tout pour vous, votre satisfaction personnelle et si ça doit fonctionner, ça fonctionnera, c’est comme cela que je fonctionne personnellement. N’abandonnez jamais et faites de la musique avec le cœur et pas uniquement pour gagner de l’argent.