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En cet après-midi plutôt triste du coté de la météo, je pars en goguette et je vais visiter la Slovaquie. En effet Signum Regis est un groupe slovaque qui a été formé en 2007. Ce groupe pas vraiment connu chez nous en est déjà à cinq albums et le sixième débarque à peine sur les plateformes de téléchargement et chez certains disquaires. Avec The Seal Of a New World, les Slovaques restent fidèles à leur power-metal mélodique avec une pointe de progressif. Le line-up a évolué depuis leur dernière production et le petit nouveau Jota Forthino s’est énormément investi sur ce disque. Ajoutez à ça que Magnus Karlsson et Eli Prinsen sont venus aider les Slovaques et que le producteur n’est autre que Jacob Hansen (Volbeat) et on peut s’attendre à une bonne surprise. Un disque qui démarre tambours battants avec « Kings Of The Underground ». Derrière une intro fututriste, le déluge ne tarde pas à tomber. Les guitares sont saillantes et la rythmique impressionnante. La mélodie reste simple mais le refrain est redoutable. Un petit air de Freedom Call flotte sur ce morceau et quelle prestation du guitariste qui semble faire parler sa guitare.  « Prisoner’s Elegy » confirme le sentiment de puissance du premier titre. Un titre qui dégage puissance et mélodicité avec ses touches progressives. La rythmique est toujours aussi précise et la guitare toujours aussi diabolique quand au vocaliste, il possède un grain de voix plus qu’intéressant. Les slovaques enfoncent le clou avec « I Always Go All-In » et « The City Of God ». Deux très bon titres ou puissance et mélodie font plutôt bon ménage. On monte d’un cran avec le virulent « The Seal Of A New World ». Un gros power mélodique qui vaut le détour. Les passages hypertendus alternent avec des notes progressives pour le plus grand bonheur de mes oreilles. « A Memory » enchaîne sur le même tempo. Le refrain est redoutablement efficace et l’alternance tempo rapide et passage calme est plus que réussi. « A Memory » et « Let Freedom Ring » déboulent dans mes enceintes avec leurs refrains contagieux. Rien à faire ce groupe est vraiment bon ! Comment ne pas se régaler avec les riffs de guitare proposés par Filip Kolus ? Et je ne vous parle pas du rythmique brut de décoffrage …  Et encore une mélodie hors-pair avec « Never Surrender », un des meilleurs titres de l’album. C’est puissant et mélodieux et personnellement, c’est tout ce que je demande. Jetez-donc une oreille sur le solo de guitare et vous m’en direz des nouvelles. Une rythmique assommante suivie d’un riff de guitare chatoyant annonce « Fly Away ». Encore un titre qui n’a pas grand-chose à envier aux cadors de la catégorie. La ballade « Shalom » apaise les esprits. Une très belle power-ballade qui vaut le détour avant que « Scheme Of Lies » ne clôture furieusement les débats. Un morceau empreint de violence qui ressemble fort à un merveilleux bouquet final avec son refrain scandé. Un brûlot qui envoie du bois avec une rythmique imposante et un vocaliste qui se fait violence.

Ce sixième opus des Slovaques est une merveilleuse surprise et ravira tous les fans de power mélodique racé.

Ma Note : 18/20

Tracklist:
1. Kings of the Underground
2. Prisoner’s Elegy
3. I Always Go All-In
4. The City of God
5. The Seal of a New World
6. A Memory
7. Phantasmagoria
8. Let Freedom Ring
9. Never Surrender
10. Fly Away
11. Shalom
12. Scheme of Lies

Musiciens:
Jota Fortinho: Chant
Filip Koluš: Guitare
Ronnie König: Basse
Ján Tupý: Claviers
Jaroslav Jančula: Batterie

Storm Productions