
9 ans après le plutôt bon Justice Molly Hatchet nous revient avec un nouveau live Battleground, album live qui célèbre les 40 ans du groupe et nous présente leur nouveau chanteur Jimmy Elkins en remplacement de Phil Mc Cormack décédé en avril 2019, ajoutant son nom à la longue liste des membres du groupe disparus tragiquement. En effet du groupe d’origine, il ne reste plus personne de vivant. J’en vois déja au fond de la salle qui s’insurgent sur le fait qu’il n’y ait plus un membre d’origine dans le groupe, mais bon certains sont là depuis 1984 (John Galvin) et 1987 (Bobby Ingram ) et ont participé à plus d’albums que les membres d’origine et sortent des albums qui n’ont pas à rougir face à leurs prédécesseurs. Et puis personnellement, je préfère d’anciens membres qui perpétuent un héritage en sortant des albums que des groupes qui tournent en ayant un ou deux membres d’origine (et pas les plus importants) qui ne sortent plus rien (Grand Funk Railroad, The Sensationnal Alex Harvey Band (sans Alex Harvey), Slade…) devenant des tribute bands d’eux-même.
Bref, revenons à ce live et le moins que l’on puisse dire c’est que ça dépote. Gros son, grosse prestation, set list composée à moitié de classiques de l’âge d’or et de titres récents. Et l’absence de deuxième (voir même de troisième) guitariste ne se fait pas sentir (pédale d’effet ? bande enregistrée ?: le mystère demeure). En tous cas, les titres récents se marient assez bien avec les anciens. Comment résister à « Bounty Hunter », « Whiskey Man », « Son Of South » et autres « Beatin The Odds », comment ne pas chanter le refrain de » Why Wont You Take Me Home », comment ne pas avoir un début de chair de poule en écoutant la partie piano/voix de « Edge Of Sundown », comment ne pas jouer de l’air guitare en écoutant « The Journey » et son final à la « Freebird ». Les seules choses que l’on pourrait reprocher c’est que l’énorme « Fall Of The Peacemaker » soit toujours écourté de son mythique solo final, que l’enchainement de « As Heaven Is Forever » et « I’m Gonna Live Till I Die » casse le rythme de ce live et qu’il manque un petit « Gator Country », un « Bloody Reunion » voir un « Boogie No More » à notre bonheur.
Un petit mot sur le groupe avec un Bobby Ingram en feu qui se charge de toutes les parties de guitares, un John Galvin discret dans ses interventions mais dont chaque note de piano est un plaisir, une section rythmique au diapason avec Tim Lindsey à la basse et Shawn Beamer à la batterie (les deux étant là depuis presque 20 ans). Quant à Jimmy Elkins il assure avec brio le remplacement de Phil McCormack, les deux hommes ayant la même voix, on ne remarque pas trop la différence, voire pas du tout.
Au final, les plus d’une heure trente de ce live nous montrent que MOLLY HATCHET est toujours une valeur sur en live.
Titres:
CD 1 :
1. Bounty Hunter
2. Whiskey Man
3. Why Won’t You Take Me Home
4. Son Of The South
5. American Pride
6. Edge Of Sundown
7. Fall Of The Peacemakers
8. Devil’s Canyon
9. One Man’s Pleasure
10. The Creeper
11. In The Darkness Of The Night
CD 2 :
1. Justice
2. As Heaven Is Forever
3. I’m Gonna Live ‘Til I Die
4. Beatin’ The Odds
5. Jukin’ City
6. Dreams I’ll Never See
7. The Journey
8. Flirtin’ With Disaster
Musiciens:
John Galvin – claviers
Bobby Ingram – lead, acoustic and slide guitare
Shawn Beamer – batterie
Tim Lindsey – basse
Jimmy Elkins – chant
Zepounet, je n’ai pas écouté ce live à la setlist fort alléchante.
Mais il y a un point qui m’a fait bondir dans ta chronique, c’est le côté « auto-tribute-band », parce que c’est exactement dans cette case que je met Molly Hatchet qui tourne avec la même setlist encore et encore depuis les années 1990, voir depuis 1985.
J’aimeJ’aime
Fan du groupe – je ne les ai vu qu’a partir de 1983 et depuis jamais loupés sur Paris/ banlieue , au Hellfest aussi. La derniere fois a la machine du moulin rouge ce fut pour moi le pire concert de Molly .
Un seul guitariste (Bobby reste très fort ce n’est pas le probleme) ce n’est plus possible !!! Franchement sur scene plus rien a voir maintenant avec le Molly qu’on adorait , ce n’est pas un soucis de legitimité ou non -la pluspart roulent pour Molly depuis plus de 20 ans-
Mais voila il manque au minimun un gratteux , c’est tellement evident .
A un ou deux guitaristes depuis l’ere Ingramm Boogie no more et fall of the peacemaker ont toujours ete tronqués sur scene , incomprehensible .
Le dernier album live des « vrais » molly c’est bien le Gator country .
Rip Molly hatchet
J’aimeJ’aime